Conférence de Mme Maud Pfaff-Reydellet (8 avril 2022)

Bonjour à toutes et à tous, 

Il nous fait plaisir de vous inviter au dernier séminaire interdisciplinaire de la session d’hiver 2022. Nous aurons le plaisir d’entendre Madame Maud Pfaff-Reydellet (Université de Strasbourg). Membre de l’Institut de Latin Beatus Rhenanus, Madame Pfaff-Reydellet s’intéresse par  l’entremise de ses recherches à la mythologie romaine (étiologie poétique, calendrier romain, culte impérial), à la constitution et la transmission du savoir par la constitution de collections matérielles et textuelles, et à la mise en scène des animaux chez les poètes de la nature (Lucrèce, Virgile, Ovide). Elle est l’auteure de nombreux articles scientifiques sur ces thèmes, et à co-édité les ouvrages Figures mythiques et discours religieux dans l’Empire gréco-romain (2018) et Segetis certa fides meae. Hommages à G. Freyburger (2021). 

« Les animaux malades de la peste chez les poètes de la nature à Rome (Lucrèce, Virgile, Ovide) »

Vendredi 8 avril 2022, 15h30-17h30, en formule commodale, au local DKN-5242 (Université Laval) et sur Zoom, au lien suivant:

https://ulaval.zoom.us/j/63002064992?pwd=aStWdEVJRi81aHNyVzI2TlRpNXdtZz09

Résumé : Lucrèce, Virgile et Ovide accordent une place importante à la description de la peste : le poème De la nature se termine par l’évocation terrifiante de la peste d’Athènes, qui fait écho au récit de Thucydide. Virgile dépeint, au livre III des Géorgiques, l’épizootie du Norique qui s’abat sur les troupeaux, d’étend aux animaux sauvages, et finit par contaminer les hommes. Enfin, Ovide raconte, au livre VII des Métamorphoses, comment la population d’Égine, décimée par la peste, est miraculeusement restaurée par Jupiter, qui métamorphose une colonne de fourmis. Ces trois tableaux se répondent et on se propose d’analyser la place des animaux dans chacun d’eux, pour mieux comprendre la portée de ces épisodes : loin d’être de simples « morceaux de bravoure », ils remettent en question l’ordre du monde, en s’interrogeant sur les liens entre l’homme et l’animal. De telles visions d’horreur peuvent-elles déboucher sur un espoir de refondation ?

Vous trouverez ci-dessous un exemplier contenant les textes qui seront étudiés lors du séminaire. 

Au plaisir de vous y voir, 

Institut d’études anciennes et médiévales